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Le DICO des familles du Rhône

Orsel



ORSEL, ORCEL

Le Monetier-les-Bains (05), Lyon (69), Paris (75)

par Gérard ORSEL le 09/01/2000

Les origines de la famille ORSEL se trouvent dans la vallée de la Guisane, aux environs de Monestier les Bains (Hautes Alpes).

Le Monetier de Briançon, aujourd'hui Le Monetier-les-Bains, est un village de l'actuelle vallée de Serre-Chevalier situé au nord de Briançon, à 20 kms de la frontière italienne. Monestier avait 1800 âmes au milieu du XVI° siècle. C'est alors un village riche où les Orcel pratiquent "les arts mécaniques" c'est à dire la coutellerie et autres artisanats de précision en rapport avec les métaux. A la fin du XVI° siècle vivent plusieurs familles Orcel au Monestier, et les premières traces apparaissent dans des écrits du XV° siècle. Certaines hypothèses mettent une possibilité de lien avec la famille ORSELLI, famille noble du Marquisat de Saluces (à 250 kms, de l'autre côté des Alpes), dont la première mention date de 1174 (Vidone Orselli d'Abragano). Dans les archives paroissiales du Monestier (que nous avons à partir de 1673), on recense 10 sources différentes d'Orcel. Ils y occupent plusieurs fois les places de Consuls et de Consuls modernes (équivalent de maires en exercice). En 1674, un Jacques Orcel est curé de la paroisse (qui compte 5 églises). Tous savent signer.

Tous les Orcel connus du Monetier se sont alliés avec des familles très anciennes du village, et il n'est pas possible d'établir une généalogie complète et cohérente des ORCEL sans étudier celle des JORDAN, ROLLAND, BONNARDEL, BERTRAND, FINAT, THURIN, AUDRA et COLLOMB (certaines de ces familles eurent des descendants bien connus à Lyon pendant la révolution de 89 et les événements qui suivirent). Plus que partout ailleurs, dans ce village encaissé de montagne, la vie communale est étroitement liée à la vie familiale.

Il est à noter que l'on a en France 3 petites sources d'Orsel non rattachées : une dans la Drôme (Pierrelatte depuis 1720), une dans le Bas Ardèche depuis 1780 (peut-être même origine, vu la proximité de la Drôme) et une à Cormeilles en Parisis (1680-1750).

JEAN ORCEL

Fils de Jean Orcel, né en 1612 et décédé au Monestier le 2/3/1682. Jean Orcel eut au moins 2 fils:

A/ Claude Orcel dit "l'aîné", auteur de la branche aînée qui conservera l'orthographe Orcel, et qui eut au moins 5 enfants dont Joseph Orcel, bourgeois de Lyon qui épousa le 5/11/1713 à Lyon Marie-Anne Audra (du Monetier) Ce dernier eut entre autres comme enfants :

a) Claude Orcel, écuyer, né à Lyon le 20/12/1723, secrétaire du Roi près le bureau des finances du domaine de dauphiné, secrétaire du roi honoraire comparant à Lyon en 1789. Ce dernier Claude Orcel épousa à Lyon le 30/1/1748 Jeanne Pralard, fille de Pierre, bourgeois de Lyon et d'Elisabeth Orlande.

b) Marie-Madeleine ORCEL née à Lyon le 22/8/1727 qui épousa en 1746 Jean-Louis Guerin dit Rose

B/ Jean ORCEL qui suit

JEAN ORCEL

Jean Orcel (1643-1691) dont nous avons un testament datant de 1685 était cité comme marchand en 1665 lors de son mariage avec Marie Rolland. Il eu au moins 11 enfants (6 filles) dont Claude qui suit.

Claude ORSEL

fils du précédent, né en 1670 au Monestier, s'installa à Lyon vers 1724 comme "fabricant d'étoffes d'or et de soye" Il s'était marié le 9/8/1695 au Monestier avec Marguerite Jordan (1677-1744), dont il eut 7 enfants dont

A/ Jean Orcel (1703 Monestier - 10/8/1750 Lyon) qui se maria une première fois avec Marie Dumeynet (2 fils , Alexis et Jacques, dont on ne connaît pas la postérité) puis avec Elisabeth Perisse. De cette union , au moins 9 enfants, dont

a) Elisabeth Orsel (1738 Lyon) qui épousa Ambroise Bonnardel

b) Jean-André ORSEL (1738) qui épousa Marguerite Saunier, dont il divorcera au début de la révolution, alors qu'il habite Paris, et est agent de change rue des Blancs Manteaux. Il s'associa au fondateur de la première caisse d'épargne , LAFARGE, et habita alors rue Vivienne, puis, en 1793, il est qualifié de "fabricant de coton" sur une fiche de police, et habite alors rue de Charonne. Il eut au moins 5 enfants, dont on perd la trace sous la révolution…

c) François Orsel (1744) qui épousa Marguerite Clerc

B/ Jacques Orsel (23/2/1706 Monestier - 23/02/1789 Lyon) qui suit

C/ Joseph Orsel (3/4/1711 Monestier - 20/11/1777 Lyon) conseiller, Secrétaire du Roi en la Chancellerie près la Cour des Monnayes de Lyon (installé le 19/12/1768), puis au Parlement de Nancy le 13/8/1776, épousa le 1/5/1740 Jeanne-Marie Ferroussat. Il eut 10 enfants dont:

a) Marguerite Orsel (1741-1791) qui épousa le 4/4/1761 Pierre Maupetit, baron d'Empire (1725-1806), Secrétaire du Roi, chancelier des comptes de Montpellier, recteur de l'Hotel Dieu de Lyon de 1772 à 1775, et eut entre autres comme enfants:

1/ François Maupetit (5/8/1770 - 11/5/1841), écuyer, chevalier du Lys, héritier de son oncle Orsel de Chatillon

2/ Pierre Honoré Maupetit qui fut général de cavalerie et baron d'Empire

3/ Jeanne-Marie Maupetit , qui épousa en 1789 Claude-François Falsan

b) Jeanne-Marie Madeleine Orsel (14/3/1746) qui épousa le 6/2/1768 François Buynand des Echelles, écuyer, seigneur des Echelles et co-seigneur d'Ambérieu en Bugey, Conseiller secrétaire du Roi près le Parlement des Dombes

c) Joseph Orsel de Chatillon (28/3/1750 Lyon - 5/10/1820), qui était avocat au conseil supérieur de Lyon, conseiller en la sénéchaussée et siège présidial de Lyon (26/2/1772). Il acheta en 1780 la baronnie de Chatillon de Corneille, Montgriffon, La Verdatière et la Tour des Echelles en Bugey, en 1787 : la seigneurie de Chatelard de Lynes. Comparant à Lyon en 89, commandant de la garde nationale de la commune de St Jérôme, officier municipal de Cuires-la Croix-Rousse en 93. Il est condamné à mort, emprisonné puis libéré le 7/7/1794 grâce à l'intervention de la population vivant sur ses ex fiefs. Néanmoins, il dut se plier aux décisions du tribunal concernant ses biens: livrer les terriers et les archives des fiefs, faire découronner ses tours du château des Echelles, doter toutes les filles du pays, vendre les terres de Chatillon.

Chevalier du Lys, il épouse en 2° noces sa petite-nièce Jeanne Pauline Buynand des Echelles, et meurt sans enfants en 1820. Il lègue tous ses biens à son neveu François Maupetit; En 1841, le baron Christian Maupetit, fils de François, reçut en héritage le château de "La Tour des Echelles" à Jujurieux (Il était baron d'empire par substitution accordé par Napoléon 1er du titre donné par lui au général Maupetit, son oncle, sans postérité.

JACQUES ORSEL

Jacques Orsel (23/2/1706 Monestier-23/02/1789 Lyon): comme ses frères, il s'occupa d'abord en arrivant à Lyon de la fabrication des étoffes de soye. Le 10/6/1739, il signe la déclaration suivante: "Moi, Jacques Orcel, j'ai modifié ma signature; je signais ci devant ORCEL, et à présent, je signe Jacques ORSEL avec une s pour la raison que mon père signait comme la dernière signature". Par contrat (M°Berthollon à Lyon), il épouse le 11/5/1741, dans l'église St Nizier, Jeanne DESCHAMPS (25/9/1719 lyon-1802 Lyon) fille de Jean Deschamps, marchand de Lyon, fils d'Antoine Deschamps et Catherine Guimet, et de Laurence ESCOMEL,fille d'Antoine Escomel, marchand d'Annonay, et de Marie Marrat (La dot de Jeanne Deschamps était de 26000 livres)

Il avait acheté une maison importante rue Mercière (donnant en partie sur le quai de Saône), et avait un très gros commerce de quincaillerie avec son fils aîné, ayant fortement dotés tous ses enfants (description dans son testament en date du 19/3/1779 M° Berthon du Fromental, notaire à Lyon) Il eut 9 enfants:

A/ Jean-Jacques Orsel (14/10/1742 Lyon-1822 Lyon), dit Orsel l'aîné, célibataire, avait un commerce de quincaillerie rue Tupin. Il fut recteur de l'hôtel-Dieu de Lyon (1784/85), commissaire de section le 10/2/1790 (négociant place du Concert sur la liste des citoyens éligibles en 1790), nommé comme notable pour assister comme adjoint à l'instruction des procès criminels) Il habitait à sa mort à la Guillotière

B/ Antoine Orsel qui suit

C/ Joseph Orsel (30/8/1744 Lyon-31/8/1820 Paris) : Il partit assez jeune pour Paris. Il s'occupa dans un premier temps d'un commerce de mercier rue St Denis, puis, à l'arrivée de son frère Antoine, il s'occupa avec celui-ci d'un négoce de gros de quincaillerie-bijouterie, avec une activité d'industriel-producteur. A coté de cette activité, il brassa vite d'autres affaires, achetant en 1781 des terrains situés à Ménilmontant, et appartenant à l'ordre de Malte. Il habite alors rue de la "Place Vendôme", au coin de celle de la Fontaine Nationale. Il s'appelle alors Orsel de Lamécourt (du nom des terres en Ardennes qu'il avait acheté avec son frère, pour y construire une usine de boutons)

Pendant la révolution, il abandonna le nom de Lamécourt(!), et profita de la liquidation des biens de l'Eglise pour parfaire sa fortune, en achetant entre autre le 24 floreal an II aux enchères publiques la majorité des terrains de l'Abbaye des Dames de Montmartre; Il acheta aussi de nombreux terrains (rue de l'Echiquier, rue d'Enghien, rue Poissonnière..). Joseph Orsel ne se maria pas, mais reconnut en 1813 sa fille Marie Louise Marthe , née en 1790 rue de la Verrerie, de père et de mère inconnus(!); Celle-ci épousa Jean-Jacques Lambin, fils de Nicolas Lambin, ami et associé de longue date de Joseph Orsel, mais n'eut pas d'enfants. Elle fut la principale héritière (moitié) des la grosse fortune. de son père En effet, celui-ci amassa une grosse fortune jusqu'à sa mort, qui intervint en 1820. Il habitait alors 27 rue Louis le Grand. Sa succession officielle se chiffre à plus de 2 millions de francs de l'époque (source acte de mutation) 1/2 à sa fille, 1/2 à parents et amis, particulièrement à son neveu Antoine Orsel, fils aîné de son frère Antoine. Il possédait de nombreux immeubles situés rue Louis le Grand, Fbg Montmartre, Palais Royal, rue du Sentier, Bd Poissonnière, rue de Cristol, rue Granatat..). Sa famille lyonnaise fit des actions en justice contre les Lambin, pour récupérer leur part de succession. C'est de lui que vient le nom de Rue d'Orsel dans le XVIII°, rue qui s'appella d'abord rue des Acacias, et prit le nom de rue d'Orsel lors de l'intégration de Montmartre à Paris (la rue appartenait alors aux Lambin, qui la léguèrent à l'Assistance Publique)

D/ Jeanne Orsel (6/8/1745 Lyon-18..) qui épousa Louis Félissent le 16/2/1769 à Lyon

E/ Catherine Orsel (31/8/1746 Lyon) qui épousa Claude-François Maurice le 18/8/1772 à Lyon

F/ André Orsel (23/9/1747 Lyon) qui épousa Antoinette Muguet le 9/4/1782 à Lyon

G/ Marguerite Orsel (15/11/1749 Lyon-27/7/1763 Sainte-Foy)

H/ Laurence Orsel (10/12/1750 Lyon-16/3/1762 Lyon)

I/ Jacques (dit Jacob) Orsel (10/12/1750 Lyon-27/3/1800 Lyon) qui épousa Sydoine Saint-Pierre le 28/4/1783 à Lyon. Il habitait place du Concert à Lyon, et fut officier municipal suppléant, après avoir obtenu aux élections municipales de Lyon en novembre 1791 210 voix sur 2142 votants; Il était négociant et fabricant de gazes.

a) André-Jacques Orsel (1/2/1784 Lyon) qui épousa Pierrette-Marie Simonnet, et fut maire de Tarare (où son beau-père avait inventé la célèbre "mousseline" de Tarare), puis maire d'Oullins, sans descendance.

b) Jean (dit Joannès ) Orsel (20/8/1787 Lyon-30/8/1847 Lyon)

c) Pierre-Jean-Jacques Orsel (18/6/1791 Lyon-29/8/1858 Lyon) qui épousa Thérèse TURIN(il avait d'abord été séminariste!) et eut 5 enfants.

d) Victor Orsel (26/5/1795 Lyon-1/11/1850 Lyon) célèbre peintre lyonnais: il fut successivement l'élève de Revoil à Lyon et de Guérin à Paris, puis passa 7 ans à la villa Médicis à Rome(1822-29) où il travailla dans l'orbite d' Overbeck et du groupe des Nazaréens, et copia les primitifs italiens , ce qui marqua son art d'un parti pris archaïsant; Il envoya à Lyon en 1823 "La charité et les Pauvres" qui eut la médaille d'or à l'exposition de l'année.Revenu en France, il accepta de la Ville de Paris la décoration de Notre Dame de Lorette avec son ami Périn. Il choisit pour thème, pour l'espace qui lui était imparti, les litanies de la Vierge réparties en 60 tableaux ;Son oeuvre la plus célèbre est l'"Allégorie du Bien et du Mal" qui se trouve au Musée des Beaux Arts de Lyon, et le portrait de la Jeune italienne au Musée de Lyon; le"Voeu de Fourvière" que l'on peut admirer au dessus de la porte principale de Notre Dame à Lyon. Il est décédé célibataire. Théophile Gautier, son contemporain, écrit de lui ces quelques lignes: "Le but que voulait Orsel, c'était l'expression morale. Il disait lui-même avec un rare bonheur d'expression qu'il voulait baptiser l'art grec. C'est à dire mettre de l'âme dans cette forme si belle, si tranquille, si heureusement sereine. Il fut non seulement un peintre chrétien parce que l'esprit le portait vers les sujets religieux, mais parce que l'âme chez lui était souveraine, qu'elle s'élevait, conduisait et fortifiait le sentiment de l'artiste en le maintenant dans sa foi"

ANTOINE ORSEL

Né à Lyon le 13/9/1743, il effectua d'abord un séjour de plus d'un an en Angleterre, où son père l'avait envoyé chez un de ses correspondants industriel de quincaillerie-bijouterie pour apprendre la langue et la fabrication et la commercialisation des articles de quincaillerie;

Il s'installa alors à Paris en 1769, où il s'associa avec son frère Joseph pour développer un gros négoce de quincaillerie-bijouterie. Il acheta alors l'Hôtel Beaufort, rue Quincampoix, et épousa le 13/4/1776 Elisabeth-Pélagie Charlot de Courcy, fille unique, mineure, et richement dotée (60 000 livres) de la veuve d'un gros commerçant de Paris (Marchand Bourgeois cloître Sainte-Opportune); Il est à noter que , sur le contrat de mariage (régi par les coutumes du pays lyonnais!), on trouve la liste de tous les invités présents, et si la famille d'Elisabeth-Pélagie est très bien représentée, seul Joseph représente les Orsel, ce qui semble démontrer l'absence alors de tout autre membre de la famille en région parisienne.

Antoine Orsel eut 4 enfants, et mourut en 1804, nanti d'une fortune de 400 000 F de l'époque. L'acte notarié de l'inventaire de ses biens à son décès (75 pages!) qui décrit intégralement l'Hôtel Beaufort, tous ses biens (à noter 3,9 kgs d'argenterie poinçon de Paris)

Sa veuve, Elisabeth, continua à habiter l'Hôtel Beaufort, jusqu'à sa revente en 1821, puis elle habita rue Meslay, où elle mourut le 26/11/1846 à 89 ans. Sa succession fut de l'ordre de 500 000F. Elle sut parfaitement, à la mort de son mari, gérer la part de fortune lui revenant.

Ses enfants :

A/ Antoine Orsel naquit le 5/9/1779. D'abord négociant avec son père, il travailla ensuite avec son beau-père, M° Herbelin, avant de s'installer Commissaire Priseur 285 rue St Martin à Paris. A sa mort, il habitait 49 rue des Petites Ecuries, et laissa une fortune de l'ordre de 300 000F. Il avait été privilégié lors de la succession de son oncle Joseph (son parrain), mais, à la demande testamentaire de sa mère, l'équilibre avait été rétabli lors de la succession maternelle avec ses frères et soeur. Antoine Orsel épousa le 6/5/1812 Augustine Herbelin, dont il eut 4 enfants :

a) Laure Orsel (1815-1888) qui épousa le baron César d'YVRANDE

b) Cécile Orsel (1821-1898) qui épousa Adolphe CORPET , avoué.

c) Claire Orsel (1824-1914) qui épousa le grand architecte Théodore BallU.

d) Léon Orsel (1826-1902), avocat à la Cour d'Appel, qui épousa Léontine Hart.

B/ Julie Orsel (21/5/1786-14/4/1839) qui épousa en 1811 Joseph Erhard, négociant, dont elle fut séparée de biens lors de l'installation de son mari en Martinique; Elle eut une fille, Elisabeth-Léonie, née en 1814, et qui épousa en 1830 (16 ans!) Jean Pierre Aignan BRETON, pharmacien, 17 rue des Fosses-Montmartre.

C/ Jean-Jacques Orsel (16/7/1788-19/3/1863) qui suit

D/ Constant-Edme Orsel (28/2/1790-28/12/1862); Il épousa en 1826 Madeleine Tessiet. Il était entrepreneur de vidanges, et habitait 1 rue du Pont aux Biches, puis 7 rue Fontaine au Roi, et enfin 44 rue de Bondy. On note dans l'almanach du commerce de 1852: "Orsel (Constant-Edmé) vide d'une seule nuit les fosses dont les mesures lui sont données d'avance. Il désinfecte, mais sans garantie pour les peintures, 5 rue Fontaine au Roi". Il eut un fils, Ernest-Felix, mort à 17 ans, et une fille, Jeanne-Lucie (1829-1899), qui épousa Emile Devant, avoué.

Jean-Jacques ORSEL (16/7/1788-19/3/1863)

Second fils d'Antoine, il était appelé "Beaufort-Empaire" (du nom de l'Hôtel particulier de son père, et du nom de son épouse Françoise-Marguerite Empaire) Il fut d'abord adjoint payeur à l'armée d'Allemagne (1809-1814) et resta 25 ans dans la Garde Nationale. Il s'associa avec son beau-père, fabricant et négociant d'huiles boulevard Bonne Nouvelle) Il habitait 9 rue de l'Echiquier , puis 10 rue d'Hauteville, et enfin 160 rue St Martin. Il fit de mauvaises affaires, faisant péricliter le commerce de son beau-père. Il était ( Almanach du Commerce de 1852): courtier de commerce 160 rue du Fbg St Martin "Huiles de graines, d'olives et de poissons" (à noter qu'il n'y avait alors que 60 courtiers de commerce, nombre limité tous commerces confondus)

Il épousa en septembre 1815 à l'église Notre Dame de Bonne Nouvelle Françoise-Marguerite Empaire (1796-1860), native de Lyon. Ils eurent 5 enfants :

A/ Amable Orsel (prénom de son grand-père Empaire) 1817-1828

B/ Marie-Françoise Orsel (17/8/1821-1906) qui épousa le 9/3/1849 Jean-François Rocher , industriel à Toulouse. Elle eut une fille, Marguerite, décédée aveugle à l'âge de 20 ans. Marie-Françoise était veuve lors de la mort de son père en 1863. Elle habitait alors au domicile parisien de son frère Ernest, 56 rue Lafayette.

C/ Paul Emmanuel Orsel (23/9/1826-1/4/1882), qui a fait l'école navale (5°), et était officier de marine (Capitaine de Vaisseau). Il commandait la marine à Lyon pendant la guerre de 1870 (!), ne pouvant plus naviguer à la suite de maladie contactée au siège de Sébastopol. Il se maria en 1874, et mourut sans enfants à Toulon.

D/ Ernest-Amable Orsel (24/10/1828-21/3/1911): Polytechnicien, il fut ingénieur en chef des mines, Commandeur de la Légion d'Honneur, et occupait un poste très important dans les sociétés de Chemin de fer.

Marié à Louise de Vilmorin, il eut une fille, Louise-Gabrielle Orsel, qui épousa le général Dantant. Il habita Angers, puis Paris (56 rue Lafayette, puis 215 Bd St Germain), et enfin Cérelles (37), où il avait une propriété et dont il était maire.

E/ Jules Orsel (2/8/1830-16/1/1888): Polytechnicien, il fut ingénieur en chef des forges de la Méditerranée. Il épousa en 1858 à La Ferté sous Jouarre Hélène Bouchon, et eu 4 enfants.

Jules Orsel était chevalier de la Légion d'Honneur, et avait reçu de nombreuses décorations étrangères.


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Webmaster : Alain Constancis

Dernière mise à jour : 16 décembre 2001

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